Drones: le moyen pour contrôler et gérer les changements du climat en PIédmont
Posté le: 23-01-2020 om 17:29:31
| Karina Imschoot
Il y a de fortes chances que l'association qui gère le site des Langhe, du Roero et du Monferrato, l'UNESCO, puisse financer le projet de 200 000 euros visant à étudier les effets du changement climatique sur les collines viticoles du Piémont par des actions de haute technologie. Comme le rapporte le directeur du site, Roberto Cerrato d'Alba, la demande a "passé toutes les étapes d'évaluation". Nous attendons l'approbation officielle, qui viendra après l'approbation finale par le ministère du patrimoine et des activités culturelles.
"L'objectif de cette initiative est d'accroître la connaissance des effets déterminés par le climat afin de mener des actions vertueuses de citoyenneté active qui permettent de réduire la vulnérabilité du territoire", déclare Marco Devecchi de l'Université de Turin, partenaire du projet.
En effet, les variations climatiques se font également sentir ici : les données illustrées par Arpa lors d'une récente formation à Asti montrent qu'au cours des 61 dernières années au Piémont, les températures minimales ont augmenté de 1,59 degrés et les températures maximales de 2,38 degrés. Si aucune mesure n'est prise, comme le prétendent certaines études scientifiques, la température dans le nord-ouest de l'Italie pourrait augmenter en moyenne de 8 degrés en 2100. Dans un premier temps, le projet de l'Unesco réalisera une étude sur l'impact du changement climatique sur la conformation géographique, l'activité agricole et l'utilisation des terres. Par la suite, les activités se concentreront sur la formation et la sensibilisation des étudiants, des jeunes et des citoyens, avec un accent particulier sur les fonctionnaires des autorités locales et les producteurs de vin. Enfin, des exercices seront encouragés pour rendre les terres sûres en réponse aux événements climatiques et pour lutter contre la dégradation, et de nouveaux modèles seront testés pour reconsidérer les processus de production de manière durable.
Les expériences, qui seront menées sur deux variétés indigènes de Moscato et Barbera, feront appel à des technologies avancées, comme celles des drones. "Ce que nous voulons réaliser avec ce projet - qui sera développé dans un an et demi - est de préserver l'image d'un paysage culturel unique, malgré le changement climatique auquel il faut faire face. Nous entendons contribuer à la prise de conscience de l'appartenance à un site de l'UNESCO à différents niveaux, par des actions de connaissance et de sensibilisation, tant théoriques que pratiques", conclut le Marco Valle.
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