a croissance ou la stabilité des vins piémontais et les conséquences de la situation de guerre

L'année 2021 a apporté une grande satisfaction au vin italien : plus de 7 milliards d'euros en valeur pour les exportations en 2021 : 12,4 % de plus qu'en 2020. Les géants restent, par ordre d'importance, la Vénétie, le Piémont et la Toscane, qui représentent à eux seuls 67% de la valeur totale générée.

Toutefois, Veronika Crecellius, du Wine Business International de Meininger, estime qu'en dehors des succès, la forte augmentation des prix des vins, tant IGT que DOC, qui s'est produite au milieu de l'année dernière, alors que la récolte était encore dans sa phase finale, n'était pas opportune : les causes en étaient "les résultats encourageants de 2020 et les prévisions de récolte à la baisse".

Bien que les perspectives pour 2022 soient encourageantes, personne ne pense réellement à une reprise complète, car le pouvoir d'achat restera tel qu'il est, voire inférieur si l'on tient compte d'une augmentation de 10 à 20 % du prix de la bouteille.  En outre, les chiffres provisoires de l'AGEA pour 2021, publiés en mars, "montrent un écart important entre l'estimation et la réalité : au lieu des volumes annoncés, compris entre 43,7 et 45,3 millions d'hectolitres, l'AGEA a calculé 49,98". En pratique, "malgré les gelées tardives et la sécheresse de l'été, le marché est supérieur d'environ 5 millions d'hectolitres à ce qui avait été annoncé".

Bons résultats, mais les révisions à la baisse des estimations, la hausse des prix, la réduction du pouvoir d'achat et le conflit russo-ukrainien menacent de compromettre la trajectoire.