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Langhe, Roero et Monferrato s\\\'allient à la Bourgogne pour défendre les collines de l\\\'Unesco

Langhe, Roero et Monferrato s\\\'allient à la Bourgogne pour défendre les collines de l\\\'Unesco
Langhe, Roero et Monferrato s'allient à la Bourgogne pour défendre les collines de l'Unesco
Création d'un centre d'étude du changement climatique pour promouvoir des stratégies de protection des paysages viticoles
La création d'un centre d'étude du changement climatique en relation avec le paysage viticole des Langhe Roero et Monferrato, en partenariat avec la Bourgogne. C'est le projet ambitieux sur lequel travaille notre site de l'UNESCO.
"Ces derniers jours - explique Roberto Cerrato, directeur de l'Association patrimoniale des vignobles du Piémont méridional - nous avons organisé un webinaire avec le directeur de Climat de Bourgogne et nous avons partagé la nécessité d'un échange de plus en plus intensif de données et de planification. La configuration de leur site, également reconnu par l'UNESCO, est très similaire à la nôtre en termes d'histoire et de tradition : petites parcelles, haute qualité, reconnue dans le monde entier, attention portée au paysage."
L'échange servira à enrichir le projet "Innovation technologique pour soutenir la tradition contre le changement climatique" que les Langhe Roero et le Monferrato ont déjà lancé en 2019, grâce à un financement d'environ 200 mille euros du ministère de la Culture. Le programme vise à approfondir le thème de l'impact et de la vulnérabilité au changement climatique du territoire du site de l'Unesco et à réaliser une proposition de stratégies d'adaptation qui permettent de préserver la valeur de la zone selon deux aspects liés et interdépendants : la protection des valeurs du site contre les événements climatiques et environnementaux extrêmes et la participation active des citoyens à ce thème désormais de plus en plus émergent.
Notre objectif", explique encore le directeur du site, "est la création d'un centre de recherche sur le changement climatique lié au paysage viticole des Langhe Roero et du Monferrato, avec la collaboration de l'université de Turin, qui est déjà partenaire du projet "Changement climatique", du centre d'études collinaires Astiss d'Asti, du département des sciences de la terre de l'université de Turin, des associations professionnelles liées aux questions agricoles et de la région du Piémont. Le 20 mai, Cerrato donnera une conférence lors d'une réunion nationale organisée par l'UNESCO, où il présentera les résultats d'une étude sur les lieux reconnus dans le monde en relation avec le paysage viticole.
L'Atlas du vin est en fait un livre qui est constamment mis à jour. Les régions viticoles les plus réputées aujourd'hui sont situées dans des zones géographiques assez restreintes, ce qui les rend automatiquement plus sensibles aux effets du climat que ce n'est normalement le cas pour d'autres cultures. Mais le réchauffement climatique modifie cette géographie. Ces dernières années, de nombreux pays sans tradition ont rejoint la grande famille du vin : la Russie, le Canada, le Japon, la Pologne, l'Angleterre et même la Suède, où 10 hectares de vignes peuvent résister au grand froid.
Deviendront-ils les nouveaux concurrents du Piémont et de la Bourgogne ? Qui sait ? Mais nous pouvons certainement commencer à travailler plus sérieusement sur le thème fondamental de la durabilité, pour garantir un écosystème équilibré et nourrir la biodiversité, dans le but de maintenir le territoire en bonne santé et de contrer les effets de ces changements dès le départ.
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